33ème dimanche du temps ordinaire

« LAISSEZ-VOUS INSTRUIRE PAR LA COMPARAISON DU FIGUIER » (Marc 13, 28)

En ces temps qui sont les derniers le Christ nous apprend à juger par nous-même, comme il a instruit ses disciples à Jérusalem avant de vivre sa passion : « Tu n’es pas loin du royaume des Cieux… Regardez cette veuve… Regardez le figuier… »

« Après une grande détresse, on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées. » Et c’est dans la prière qu’il nous apparaît en acte de nous saisir et nous rassembler en lui. Dans le sanctuaire de la conscience nous le voyons rassembler les élus des quatre coins du monde – nous sommes là – et plus encore par lui, avec lui et en lui nous recueillons nos forces vives et les offrons au Père.

« Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier. » Laissons-nous saisir par la puissance de vie du Seigneur qui se fait proche de nous et se révèle dans les « feuilles tendres de l’Eglise » (Mgr Lustiger). Quels bourgeons ? A chacun d’entrer en lui-même, de voir et ce faisant d’entrer dans l’espérance de la Vie nouvelle, celle qui passe la mort même.

« Tu ne peux m’abandonner à la mort… » Nous qui participons aujourd’hui à l’unique sacrifice du Christ, recueillons en notre prière l’intelligence de ce que nous faisons, la conscience vive de notre communion au Christ, germe de la vie nouvelle ; la conscience vive du pardon reçu qui est union à Dieu par le Christ notre Seigneur, le Roi de l’Univers qui ne peut nous laisser voir la corruption et suscite la communion des saints. Père Olivier Teilhard de Chardin