25ème dimanche du temps ordinaire

« De quoi discutiez-vous en chemin ? » (Marc 9, 33)

« Ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. » Au présent. La question de Jésus surgit au moment il évoque le mystère de sa Pâque : les disciples ne comprenaient pas ses paroles et donc se sont mis à parler de ce qui les préoccupe. Leur discussion sur l’avènement du Royaume de Dieu rejoint la nôtre sur l’état du monde, notre avenir commun, la réalisation des promesses reçues, etc. Chaque dimanche Jésus en parle, comment le comprendre ?

« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier et le serviteur de tous. » En ce début d’année, nous recueillons de Jésus la clef de la vie. La clef du Royaume des cieux, de la paix. En famille, à l’école, à Auteuil, au travail, ici-même en paroisse. Cette clef, c’est le service de l’autre au nom de Jésus : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille » et qui ce faisant accueille son Père.

Aujourd’hui, de quoi parlons-nous en chemin ? Cette question nous atteint le Jour du Seigneur, saisis dans le dialogue renouvelé entre notre Grand Orgue et le président de la liturgie ; et c’est aussi le jour de notre fête de quartier. Nous sommes invités à comprendre que l’on n’est pas disciples sans le vouloir. Et donc à comprendre la messe selon la pensée de Dieu, non des hommes, à situer nos préoccupations et notre espérance dans la lumière de la foi en Jésus, nous préoccupant d’accueillir le plus petit au nom de Jésus. Ils sont nombreux dans notre quartier.

Père Olivier Teilhard de Chardin

Homélie de Monseigneur Antoine de Romanet, Évêque aux Armées Françaises